Bravo!

Saviez-vous que…
plus de la moitié de la ville est maintenant disparue à cause de l’expansion de la mine ? En 1967, après que l’expansion de la mine eut consommé 54% du territoire de la ville et engendré la destruction de 250 bâtiments, Asbestos se retrouva dépourvue de centre-ville et ses habitants durent développer un nouveau sentiment d’appartenance au lieu et au milieu. La majorité des terrains étaient rachetés par la compagnie, jusqu’au double de leur valeur.

On peut voir sur la photo la précarité de la situation de certaines habitations par rapport à l’expansion du fameux trou de la mine. Ces maison furent rachetées par la compagnie, devant les impératifs de l’extraction.

Petite anecdote : un citoyen qui résidait sur le bord du puits minier a refusé l’expropriation en 1967. M. Antonio Hamel a résisté le plus longtemps qu’il pouvait pour demeurer dans sa résidence de la rue Laurier.

La résidence de M.Antonio Hamel en 1967 avant son expropriation.

De plus, un affaissement de terrain est survenu en 1971 sur la principale artère commerciale. L’affaissement de la rue Bourbeau a porté un coup dur à l’économie locale. Et dans la nuit du 20 au 21 janvier 1975 vers 1:30 de la nuit, trois millions de tonnes de terre se détachent de la crête et déboulent dans la mine à ciel ouvert. On évacue d’urgence les quelques cent vingt-cinq mineurs qui s’y trouvaient et heureusement personne n’est blessé. Vingt minutes plus tard, on fait sortir vingt-cinq familles du secteur avoisinant, pas question de tenter de sauver les meubles. Ceci est la preuve que ce n’est pas la mine qui s’est adaptée à la ville, mais la ville qui s’est adaptée à la mine !

Ici exprimé en quelques photos, l’affaissement de la rue Bourdeau dont la disparition constitua un coup dur pour l’économie locale.

Glissement de terrain en 1975, 241 personnes ont été évacuées, 48 maisons abandonnées, 77 familles ont été forcées de se relocaliser.

Pour en apprendre plus sur ce sujet, beaucoup d’information dans le balado Asbestos, je me souviens.